lundi 22 février 2010

Avis aux offensés

Au cas où de gentils gens de sciences humaines qui auraient jeté un oeil sur mon blogue se seraient sentis persécutés par une certaine phrase. Je tiens à dire que ce n'est pas TOUS les individus qui correspondent à la définition (peut être un peu directe, je dois l'avouer) que j'ai donné. Ceci n'étant pas une étude maison, je me suis fié à mes observations et j'ai généralisé.

mardi 9 février 2010

Une étrange maladie

Si Mademoiselle Marie s'avoue beaucoup moins présente de la blogosphère par les temps qui courent, c'est qu'elle prétend être une élève assidue et que, à son grand désarroi, l'entretient d'un blog ne donne pas de crédits. C'est également pourquoi ses chroniques, comme celle-ci, sont très teintés par sa vie d'étudiante modèle.

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À première vue, un cours au collégial peut malheureusement être d'une platitude assommante, mais j'ai récemment expérimenté ce loisir ô combien riche et fascinant qu'est l'observation des spécimens (semi-)présents dans ladite salle de cours.

Cela dit, baignant dans ce plasma composé presque essentiellement d'individus en sciences humaines (qui regroupe malheureusement assez souvent les individus qui ont une idée assez floue de leur avenir professionnel et qui ne sont pas assez performants et ambitieux pour être en sciences de la nature) j'ai été en mesure de dresser un portrait assez fidèle du visage de la florissante jeunesse québécoise au seuil de la vingtaine.

Les observations qui suivent ont été recueillies dans l'environnement contrôlé d'un cours de français du collégial. Les sujets étudiés avaient à choisir un article de journal du domaine culturel et le présenter aux autres sujets présents.

Le trois-quarts des spécimens étudiés ont choisi un article sur le film Avatar. Ils ont retenu le nombre de millions que le film récolté au box-office, qu'il y a des grandes bibittes bleues et c'est pas mal tout. L'autre quart avait un article sur la remise des Grammy Awards et un d'entre eux avait même choisi un article traitant de la tenue des stars de cette cérémonie.

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Magnifique. J'avais envie de mourir. Être à la place de l'enseignante qui a du s'enfiler l'un après l'autre les exposés, j'aurais pleuré ma mère. Comment tu fais après pour leur parler de ce qui se fait ici quand tu sais qu'ils en ont rien à foutre?

Pour eux, c'est ça la culture : c'est power américain, ça se compte en bidous, pis ça porte des robes à paillettes. Ça en dit long.

Mais il ne faut quand même pas trop les blâmer, ces jeunes qu'on dit dans la fleur de l'âge, parce que pour beaucoup, la culture, ils en entendent juste parler à l'école. Et comme souvent école = ennui et que école = culture, on comprend vite que culture = (je vous laisse deviner...)

Qu'est-ce qu'on doit faire? Je ne sais pas.

M'insurger ne changera sans doute pas grand chose, mais je le fais pour me rassurer un peu. Pour me rappeler qu'il y a au moins moi, et quelques autres sans doute, qui ne suit pas encore complètement atteinte par cette curieuse maladie.

Car oui, la contamination culturelle de nos voisins du sud a atteint des proportions pandémiques et il n'existe pas encore de vaccin.

samedi 6 février 2010

Happy Carnaval!

Ah l'hiver québécois! La saison par excellence pour revêtir une tenue flatteuse pour la silhouette et d'aller s'engourdir, que dis-je!, se dégourdir les jambes. Aucune raison, en effet, de rester blottis au coin d'un chaleureux feu de foyer quand dehors, une myriade d'activités rafraîchissantes vous attend au Carnaval de Québec.

Émile, blogueur invité, nous donne une idée de tout le plaisir qu'on peut avoir en s'aventurant dans la Capitale, le caribou toujours à portée de main!

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Par Émile Jalbert


Ça y est! C'est fait. Le Carnaval de Québec est parti encore une fois sur un somptueux kick de Bonhomme.



On peut dire que ça brasse dans la Capitale avec un véritable brouhaha d'activités.

Faisons un tour de la situation.

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Tu as des enfants et tu souhaites t'amuser? Eh Bien, "Découvrez les jeux et les spectacles au Village M. Christie / KRAFT"!!! Une myriade d'activités familiales vous y attend:

Venez vous détendre au Bain de neige La Baie, puis réchauffez-vous au Barbecue METRO avec ses fameux hot-dogs européens. Cassez la croûte au Brunch de Bonhomme Souris Mini ou, comme dirait David Desjardins à Voir TV, aller courir après des boîtes de poulet au Derby Saint-Hubert et si vous en attraper une vous pourrez participer à la Course Normandin! Sinon vous pouvez toujours glisser sur la Grande Glissade Natrel.

Vous vous sentez d'attaque pour dépasser les limites? Vous êtes prêts, au grand étonnement de Feeling Nouveau, à porter une suit à ski-doo au centre-ville? Alors, soyez Extrême avec la programmation Extrême! Les amateurs de sensations fortes seront servis avec des activités telles qu'une initiation au ski alpin ou si vous n'avez vraiment pas froid aux yeux: une séance de patinage avec Bonhomme. Sans oublier le bain nordique au Village Arctic Spas avec les piscines d'eau froide en nouveauté cette année.

Vous aimez les grandes soirées? Vous aimez danser? Faites-vous aller la ceinture fléchée lors des activités du volet "Nightlife"! Champion a lancé le tout sur les plaines vendredi dernier.




Autres suggestions du blogueur:

Souhaiter Happy Carnival aux Scientologues de la basse-ville

Se réserver un bon moment pour lire sur les Duchesses neuves du Carnaval

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mercredi 27 janvier 2010

Le grand retour

Zénifiée par mon séjour champêtre, plus sereine qu'un moine bouddhiste en méditation, c'est dans l'objectif de combattre la dépression pré-rentrée qui s'abat sur nous, les étudiants, que je me suis équipée d'un moral à tout casser et de shakras bien équilibrés.

Il est vrai qu'après avoir joyeusement brûlé son horaire et après s'être tenu pendant de nombreux jours à une assez grande distance de la damnée bâtisse, on avait presque oublié son existence. Mais comme un boomerang, on revient inévitablement se heurter, que dis-je, se fracasser contre ses murs de brique.

C'est à reculons et pris de hauts-le-cœur qu'on retourne à cette prison, ce dépotoir, cette maison des horreurs, cet abattoir... Il revient, en effet, à chacun la liberté de nommer affectueusement son établissement scolaire selon le degré de dégoût que ce dernier lui inspire.

Et une fois le pied mis à l'intérieur, oubliez-ça, there's no turning back, on s'enfonce pour quinze terribles semaines de râles et de grincements de dents. On rage, on crie contre ses ignobles gens qui bousculent notre rythme biologique en nous demandant une quantité de travail que pas même un dieu olympien n'en viendrait à bout.

Tenus en laisse, on tente de tenir jusqu'à la fin de la session, la langue à terre, étouffées sous une chaîne de montagne de travaux. Et on finit cernés jusqu'au nombril, le café étant le seul élixir qui maintienne notre pauvre carcasse amochée encore un peu en vie.

Enfin, j'exagère.

Je suis un de ces rares et curieux spécimens pour qui l'odeur de la rentrée a un parfum agréable.

lundi 18 janvier 2010

J'@I F@IM !

Après m'avoir scrappé le foie/les pieds/les cordes vocales/la tête en attrapant au vol (presque) toutes les occasions de festoyer qui se sont présentées à moi, je me suis dit que rien ne valait mieux que l'air frais de la campagne pour se remettre de ce joyeux temps des fêtes qui détruit nos corps et nos portefeuilles.

Migration vers le patelin maternel exécutée, retrouvailles avec le lit simple effectuées, je me suis réveillée le lendemain et ça sonnait la maison vide (pour les néophytes, imaginez ici un bruit de vent et/ou de calorifère d'un certain âge).

Là, j'ai un peu freaké à l'idée de devoir passer une journée entière à me tenir compagnie alors je me suis organisé un petit tête à tête avec l'ordinateur.

Eh ben, j'y ai passé la journée.

Pas extraordinaire à première vue. Mais assez troublant pour en faire une réflexion.

J'ai constaté mon cyber-appétit sans cesse grandissant. Et la chasse que j'entreprends quotidiennement.

Dans la grande forêt du web 2.0, je traque les scoops, les nouveaux bands, les sorties de disques, de livres, j'attrape ce qui se dit sur Twitter et j'appâte les suiveux potentiels, je me gave de nouvelles pages auxquelles je m'abonne, je consomme régulièrement une bonne portion de vidéos et tout ça, sans vomir.

Nécessaire? J'imagine que non. Difficile de s'en passer cependant. Y'a du stock de disponible et quand on pense avoir atteint les limites, on est surpris de voir ces mêmes limites être encore repoussées. C'est diablement tentant de chercher à en savoir toujours plus, surtout lorsque vous avez les mots curiosité et perfectionnisme inscrits dans votre CV.

Alors, s'il faut savoir poser ses propres limites, où faut-il le faire? Peut-on se surinformer en utilisant le web?

Pour l'instant, j'hésite.
Je feel presque coupable de passer beaucoup de temps les yeux vissés sur mon écran. En même temps, je suis convaincue que le contenu que je bouffe m'est pertinent et utile et je me trouve incapable d'identifier ce qu'il y a de fondamentalement mal là-dedans. À moins que ça m'empêche de faire autre chose...

Enfin, elle est peut-être là, la limite.





jeudi 17 décembre 2009

Nous sommes tous des conquérants.

Visiter les toilettes du collège pour collaborer à un article : une activité que je n'ai pas pu flusher.

http://lagarnotte.blogspot.com/2009/12/la-conquete-du-trone.html

mardi 24 novembre 2009

Lecteurs et lectrices avides de nouveauté (s'il y en a...), je vous en prie, ne désespérez pas! J'ai bien trop aimé mon expérience de blog pour vous laisser tomber comme ça;.